- Février 2025 : Walter Rolfo me contacte pour savoir si je veux participer à la gala de la FISM. Je dis ouiiiii !
- Mars 2025 : Walter Rolfo me dit que tous les artistes recevront la même rémunération : 1500 € d’argent de poche pour les frais de voyage et de nourriture. Je dis ouiiiii !
- Juillet 2025 : Walter Rolfo m’informe que je devrai faire trois galas, mais sans augmentation de cachet. Je dis ouiiiii… (comme tout le monde d’ailleurs).
- 13 juillet (dimanche) :
Nous arrivons après 10 heures de voyage et nous retrouvons plein d’amis. C’est une super soirée, dommage que le bar ferme à minuit.
- 14 juillet (lundi) :
Nous sommes à seulement cent mètres du centre de congrès depuis notre hôtel. C’est un parcours du combattant, car tous les deux mètres, quelqu’un veut un selfie avec nous — c’est flatteur.
Quand on arrive une heure plus tard sous le chapiteau du spectacle, les compétitions de scène battent déjà leur plein.
On applaudit les courageux participants et les cascades de cartes innombrables qui se jouent sous nos yeux.
J’ai déjà mes favoris en tête :
– Dani Lary, avec une illusion encore jamais vue – il traverse lentement un aquarium rempli d’eau sans le briser.
Winston Fuemayor, “élégant” magicien de cartes – il arrive en jeans déchirés, se roule au sol, tombe dans le désespoir et produit des milliers de cartes.
Je vois Winston le soir-même, encore plus extrême qu’avant, il reçoit une super standing ovation. La foule hurle et l’acclame !
On mange un sandwich à 15 euros et on assiste à la cérémonie d’ouverture. Tous les présidents font leurs discours, puis les artistes de concours arrivent sur scène, bien classés par pays, avec drapeaux et confettis. Les Français étaient les plus bruyants, j’en suis fier !
Le gala des Légendes, qui a été transformée en gala des Grands Prix, car la majorité des légendes étaient mortes ou plus transportables.
C’était présenté par Rolfo – très chouette !
Avec Norbert Ferré, Yann Frisch et quelques quadragénaires honorés à partir de l’an 2000. Le XXe siècle a été ignoré…
Lance Burton m’a manqué. Sniff !
Walter ROFO a eu l’excellente idée d’interviewer chaque artiste après son passage.
Tous disaient : « Le Grand Prix a changé ma vie », sauf Hector Mancha qui déclara :
« J’étais heureux avant, pendant, et après. »
Cool !
- 15 juillet (mardi) :
Je vois enfin Dani Lary en compétition. Son illusion dans l’aquarium laisse beaucoup de monde sans explication. Standing ovation !
Mais hélas, il sera disqualifié, car dans la catégorie « Illusion », il faut présenter au moins deux illusions (c’est écrit page 53 du règlement qu’il n’avait pas lu).
Il comptait aussi être dans la catégorie « Invention », mais son mail est arrivé huit heures trop tard…
Oui, oui, c’est comme ça : les règles, les règles et encore les règles !
On aurait quand même pu faire une exception pour Dani Lary qui n’est pas n’importe qui !
Le soir, je vois le spectacle de Mac King, un ami d’enfance de Las Vegas.
Depuis vingt ans, il fait un show d’une heure à Las Vegas, tout en magie parlée.
C’est rafraîchissant de voir quelqu’un créer de la joie avec des moyens très simples.
Bravo !
Dans sa conférence, il a expliqué comment il s’y prend.
- 16 juillet (mercredi) :
Un excellent dîner était prévu pour les congressistes, mais nous ne pouvions pas y aller, car je devais enfin décharger ma voiture.
Puis répétition sous le chapiteau, après minuit.
Mais sans pouvoir déballer notre matériel, car l’espace était utilisé pour les compétitions en journée.
Quand on revient à l’hôtel à 2h du matin après la répétition, on tombe sur Voronin à l’entrée, qui avait improvisé une fête avec vodka, caviar et vin rouge, juste pour le plaisir !
C’était pour moi le point culminant du congrès.
Tout le reste suivait le protocole, mais l’improvisation, elle, venait des individus.
Vive Voronin, Grand Prix de la Générosité !
- 17 juillet (jeudi) :
Toute la journée, les compétitions.
Une demi-heure avant le début du spectacle, on peut enfin, dans l’obscurité totale, sortir les valises et monter les accessoires.
Comme Christa et moi ne pouvions pas nous preparer à temps, Yann Brieuc (prix FISM comique 1988) est venu nous aider – il m’a sauvé la vie !
Je n’ai rien vu de la gala, car il n’y avait pas de moniteur en coulisses, mais c’était bien.
Mes fans dans le public nous acclament, je me sens comme Madonna.
Après le show, on remballe tout pour la prochaine gala, celle du vendredi, cette fois pour du vrai public payant.
-
Max Maven 18 juillet (vendredi) :
Encore des compétitions, des torrents de cartes, le triomphe de Léa Kyle et une autre gala pour moi, celle pour le public payant…
Je suis ensuite sollicité pour une After Midnight Show, qui se termine à 2h du matin.
J’ai eu l’honneur de clore le congrès avec… un coussin péteur !
On a faim, mais pas soif car on avait droit à des bouteilles d’eau comme catering backstage.
Heureusement, Voronin a encore improvisé une fête sur le parking de l’hotel – une bénédiction, qu’il soit sanctifié !
- 19 juillet (samedi) :
Jour de repos !
La réception des Français (excellente) me sert de petit-déjeuner.
Encore plein de vieux amis retrouvés et de nouveaux rencontrés – c’était magnifique !
Le soir, encore une gala pour décerner les deux Grands Prix :
- Un close-uppeur Japonais qui a coller les boutons de sa veste mystérieusement sur le tapis du close up.
- Un manipulateur italien faisant léviter des balles de ping-pong.
Conclusion
Tout était parfait, riche, correct, parfois surchargé,
la bonne atmosphère de cette FISM venait des 2 500 invités qui avaient payé une fortune pour y être.
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