L’Estoupouflant Simplifié de Claude RIX

Date : Octobre 2002
Niveau : 2/3
Genre : Mentalisme
Du même auteur :
– Livre Claude Rix et ses 52 partenaires

Effet

Après mélange, le jeu est déposé face en bas sur la table.

Un spectateur est invité à couper un paquet d’une vingtaine de cartes, qu’il mélange.

Le magicien devine sans difficulté apparente le nom des cartes tenues par le spectateur…sauf une…elle est alors révélée de manière surprenante.

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Explication

Un jeu est en chapelet, ou presque seule la moitié supérieure est dans l’ordre.
Il n’est donc pas utile de connaître la totalité du chapelet.
Un plateau au dessous duquel vous collez une des premières cartes de votre chapelet (la première noire ou la première rouge), extraite d’un autre jeu évidemment.

 Le jeu dans son étui est déposé sur le plateau.

« Je vais vous montrer comment mélanger les cartes ». Vous coupez alors à plus de la moitié du jeu tenu face en bas et vous donnez la partie inférieure à mélanger au spectateur.

Un faux mélange, partiel du jeu, est exécuté de la manière suivante :
Vous exécutez un mélange Charlier face en l’air, en prenant soin de coupez de manière à reconstituer l’ordre de votre paquet, tout en expliquant au spectateur comment mélanger.
Pour terminer, vous exécutez un mélange à la française de la façon suivante :

Votre moitié de jeu est à plat dans votre main gauche, le paquet du spectateur est tenu par les petites tranches en main droite et la carte supérieure de ce paquet est pelée en injog, puis le restant du jeu est mélangé sur le tout.

En égalisant le jeu avec la main droite un break est conservé sous la carte décalée, puis le jeu est coupé.

La moitié supérieure du jeu est toujours dans l’ordre du chapelet, tandis que la moitié inférieure a été mélangée.

Il suffit de faire couper par le spectateur un paquet de cartes, moins important que la partie du jeu conservée dans l’ordre initial. Demandez au spectateur de mélanger à nouveau ce paquet afin de détruire l’ordre des séquences.
Vous justifiez cela en précisant moins de la moitié pour que le tour ne soit pas trop long.    Faire mélanger les cartes coupées.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

• Vous pouvez « réciter » la totalité des cartes tenues par le spectateur,
• ou bien lui demander de supprimer les rouges ou les noires, puis vous récitez celles qu’il tient, moins bien évidemment la carte que vous souhaitez forcer et qui se trouve être la 1ere carte noire ou carte rouge de votre chapelet.

La carte que vous gardez pour la fin, n’est donc pas citée… vous faites semblant de ne pas la deviner et vous proposez au public de la deviner après avoir compté jusque trois.

Basculez le plateau de façon à laisser voir la carte collée sous le plateau… à la surprise de votre spectateur la salle entière nomme la carte qui reste dans la main de votre spectateur !

Claude RIX présente ce tour avec des cartes géantes ce qui justifie l’utilisation du mélange Charlier et il détermine en plus le nombre de cartes exact que le spectateur tient en main.

La méthode la plus simple, mais qui nécessite un peu de préparation est de marquer le dos des cartes avec du letraset selon la méthode de Ted LESLEY mais avec des numéros, chacun indiquant le rang de la carte dans l’ordre du chapelet.

Ainsi la première carte porte le numéro un sur le dos, la seconde le numéro deux etc… mais bonne nouvelle si vous avez suivi l’effet il suffit de numéroter seulement la moitié du jeu !

Pensez à noter les cartes des deux cotés de manière à ce que le numéro de la carte soit lisible dans les deux sens.

Si vous ne maîtrisez pas la technique de l’injog un simple mélange Charlier avec une coupe pour remettre le jeu dans l’ordre, ou vous pouvez après avoir fait mélanger le spectateur reposer votre paquet sur le sien.

Claude RIX quand il utilise un jeu de cartes normal, sous prétexte de montrer différents mélanges au spectateur exécute un mélange à l’américaine en dégageant les deux parties imbriquées de sa moitié de jeu..

Voici d’autre façons de révéler la dernière carte…

Dans un second jeu normal, vous remplacez la carte à forcer par une carte de même valeur mais avec de gros index.

Ce jeu est confié à un second spectateur à qui vous demandez de retrouver la carte que vous ne réussissez pas à deviner.

Il deviendra un compère improvisé en sortant du second jeu la carte « différente » des autres.
Vous pouvez forcer verbalement la couleur qu’éliminera le spectateur, ou bien vous pouvez prévoir deux sorties en fonction de la couleur retenue.

En résumé vous avez trois effets possibles :

• La « poignée » de cartes, et vous devinez toutes les cartes tenues, ou seulement les noires ou les rouges si le paquet coupé est trop important.
• Vous devinez précisément le nombre de cartes coupées, et le nom des cartes tenues en main.
• Vous devinez précisément le nombre de cartes coupées, et le nom des cartes tenues en main, sauf une que vous révélez de manière surprenante.

Merci à Hervé PIGNY pour la rédaction et les photos et Bruno SANVOISIN pour la relecture.
Le portrait est de Jean-Paul GUILLOCHON (Un chapelet de perles…).

Le titre vient de Pavel, grand ami de Claude, qui prononçait époustouflant de cette façon, quant il apprenait le français….

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