Calcul Mental de Mathieu PIETERSOONE

Date : Mars 2004
Niveau : 2/3
Genre : Mentalisme
Commandez :
– Jeu Bicycle rouge l’unité

Effet

Vous faites mélanger le jeu (qui n’est plus composé que des dix chiffres de 1 à 9 dans les quatre couleurs) et l’étalez en ruban.Vous sortez un jeu et en écartez les figures ainsi que les dix (10).

Le spectateur tire deux cartes du ruban sans en regarder les faces.

Il en désigne une et effectue une petite série d’opérations que le hasard aura désigné (vous demandez de réaliser une opération avec un nombre qui est représenté par la première carte du paquet).

Quand il a fini, vous lui demandez son résultat et retournez les deux cartes. elles écrivent son résultat.

Sources

Cette routine est inspirée sur un effet de base du mentalisme que tous les débutants connaissent. (« Pensez à un nombre. Multipliez le par deux, ajoutez deux, multipliez le tout par cinq. Quel est votre résultat ? »). Cependant énormément de monde connaît ce principe et il n’étonne plus.
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J’ai lu dernièrement une adaptation de cet effet, dans l’Encyclopédie du Mentalisme de Michel WEBBER, où le spectateur et le magicien écrivent chacun un chiffre sur un bout de papier. Le spectateur effectue les opérations classiques ((X×2+2)×5, où X est le chiffre du spectateur et A le complément à 10 du chiffre du magicien).

Matériel

Vous aurez besoin d’un jeu marqué (comme celui de Boris Wild par exemple ou possédant un marquage qui ne donne que la valeur de la carte).

Préparation

Aucune. si ce n’est de savoir lire très facilement le marquage de votre jeu.

Présentation

Sortez votre jeu et retirez-en les dix et les figures.

Faites mélanger ce paquet au spectateur. Puis en faisant mine de vérifier le mélange, placez sur le dessus du jeu face en bas un As et un deux (grâce à un Culling d’ Hofzinser ou à un Blitz de Chelman) Puis étalez le jeu face en bas en ruban.

Demandez au spectateur de glisser hors du ruban deux cartes sans en regarder les faces. Grâce au marquage vous connaissez déjà les valeurs de ces cartes.

Imaginons qu’il ait choisi un 7 et un 4.

Égalisez le ruban et demandez au spectateur de désigner une des cartes qu’il vient de choisir.

Imaginons qu’il désigne le 4.

Vous lui montrez la carte qu’il vient de désigner sans la regarder bien sûr et vous la reposez face en bas à droite de l’autre carte.

Vous lui expliquez maintenant que vous allez prendre quelques cartes sur le dessus du jeu pour lui faire faire quelques opérations.

En disant cela vous placez (toujours grâce à un Culling ou à un Blitz) deux cartes sur le jeu: une carte dont la valeur est la moitié de la seconde carte choisie, celle que le spectateur n’a pas vue (ici un 3 ou un 4, bien sûr s’il a choisi un nombre pair, ce résultat est unique) et un 5.

Après cette manipulation vous égalisez le paquet et le posez face en bas sur la table. Le 5 est sur la première carte du jeu.

Vous demandez au spectateur s’il a bien retenu la valeur de sa carte, et vous la lui remontrez le cas échéant.

Maintenant, vous allez demander au spectateur d’effectuer les opérations, pour cela faites mine de chercher quelle opération choisir et d’opter pour la facilité pour choisir les valeurs à utiliser en prenant une carte sur le jeu.

« Vous allez multiplier ce chiffre par… » et vous retournez le 5, vous le posez face en l’air à côté du paquet et vous complétez votre phrase: «cinq».

« Maintenant vous ajoutez à ce résultat… » et vous retournez la carte suivante (ici un 4 ou un 3) que vous posez sur le 5. Terminez votre phrase: «quatre» ou «trois».

« Et vous multipliez ce résultat par… » et vous retournez le 2, vous le posez face en l’air sur les deux cartes précédentes et vous dites: «deux».

Ici apparaît la première option :

– la deuxième carte du spectateur est paire, vous vous arrêtez là.

– la deuxième carte du spectateur est impaire, vous retournez la carte suivante (l’As) et vous demandez au spectateur de retrancher ou d’ajouter, suivant le cas, la valeur de cette carte (donc 1) à son résultat.

Si votre spectateur a l’esprit mathématique, vous le verrez sourire.

Vous lui demandez quel est le résultat de ces opérations (dans notre exemple, il dira «47») et vous retournez les deux cartes face en l’air en commençant par celle qui est à votre droite, donc celle qu’il a vue (son sourire va certainement devenir plus ironique encore) puis la deuxième.

Ces deux cartes écrivent devant lui (s’il ne s’est pas trompé) le résultat de ces calculs alors que vous n’avez jamais regardé les faces de ses cartes (!) et laissé le hasard (!!) déterminer les opérations qu’il a effectuées .

Note

Il est possible d’adapter cet effet de différentes façons :

Soit vous faites toujours ajouter deux (2) à la deuxième opération. Dans ce cas, vous devez faire ajouter au résultat la différence entre 4 et le deuxième chiffre.

Si le deuxième chiffre est un 8, vous devez faire ajouter 8 – 4 = 4 , mais si le deuxième chiffre est un 1, vous devez ajouter 1 – 4 = – 3 donc soustraire 3.

Soit vous faites ajouter un nombre quelconque à la deuxième opération. Dans ce cas, vous devez faire ajouter au résultat la différence entre le double de ce nombre et le deuxième chiffre.

Si vous choisissez d’ajouter cinq (5) à la deuxième opération, vous devez faire ajouter la différence entre 10 et le deuxième chiffre.

Remarquez que ces deux solutions demandent un temps légèrement plus long lors des étalements en mains (qui ne sont pas vraiment justifiés, il faut bien l’avouer.)

Une dernière remarque. Les opérations ont été inversées pour faciliter la dernière phase (un chiffre est pair ou impair mais tous les chiffres ne sont pas divisibles par 5.) et laisser le spectateur croire qu’il a compris la fin du tour.

Toutefois il est possible d’utiliser d’autres opérations mais je pense qu’elles demanderont beaucoup d’efforts pour écrire le résultat avec les deux chiffres (sur les cartes) choisis par le spectateur.

Merci à Michel FONTAINE pour la relecture !

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