Fiber Optics de Richard SANDERS

Quand j’étais jeune, j’avais dans mon répertoire le classique effet des trois cordes de longueurs différentes qui reviennent de même longueur. Jusqu’au jour où je l’abandonnai dans mon tiroir…

Récemment j’ai fait l’acquisition de Fiber Optics et là ce fut LA révélation. Une routine de corde incroyable, basée sur des mouvements vraiment subtils, et incroyablement travaillée.

Tour d’horizon du DVD…

Throw restoration :

Ou comment deux cordes se restaurent à vue  devant les yeux des spectateurs. C’est clean et c’est du tout bon!

The end switch :

Ou comment donner l’illusion de prendre une corde d’un seul tenant en tenant ses extrémités alors qu’on a en fait deux cordes (ce qui permet par la suite de couper la corde “avec les doigts” et de donner l’illusion que celle ci a été coupée).

Finger cut :

L’effet qui suit le end switch, couper la corde avec les doigts .

Gravity pull :

Ça c’est l’effet qui tue du DVD, à condition de bien savoir jouer la comédie. Après un ends switch, les extrémités que vous tenez dans une main se séparent de la corde, xx il ne vous reste donc qu’un anneau de corde dans les mains !

Endless loop :

Donnez l’illusion de n’avoir qu’une seul et même pièce de corde avec ce mouvement très subtil mais dangereux (il faut VRAIMENT maîtriser le mouvement pour ne pas se fait avoir devant le public).

Pop ends :

Mettez une ouverture à vue sur l’anneau de corde.

Static cling :

Restauration de la corde pour ne former à nouveau qu’un seul anneau.

Super slide :

Alors là attention, mouvement qui fait mal ! Après un ends switch, les deux bouts voyagent à vue sur la corde, pour se retrouver a l’autre extrémité. Ça ne paraît pas clair, mais ce mouvement vaut vraiment le détour croyez moi !

Et bien d’autres, bien sûr ;) En ce qui concernent la réalisation du DVD, c’est d’une grande qualité aussi bien sonore que visuelle. LA on a affaire à un DVD. Là, on a une image digne de notre téléviseur et pas un son qui part en freestyle au moindre changement d’intonation.

Richard SANDERS nous livre une bombe et, attention, ça fait mal…