Ostrakinda de Gérard ZITTA

Description

Voici une autre technique pour le jeu de PILE ou FACE, basée sur le principe de « CHEAT HAND » publié en Anglais en 2014.

Effet (tel que perçu par l’audience)

« Prends une pièce»

« Quand j’aurais le dos tourné, tu vas jouer à Pile ou Face, pour déterminer si tu vas mentir ou dire la vérité, sans que je le sache.»

…

« Maintenant, secoue bien la pièce dans tes mains, pour perdre tout contrôle, et regarde de quel coté elle retombe sans me montrer. »

Après ce « mélange », Il n’y a (véritablement) aucun moyen de savoir si la pièce est Pile ou Face, et si le spectateur ment ou dit la vérité!

Et pourtant, en posant une seule question, (anodine et justifiée) vous devinez de quel coté est retombée la pièce.

L’effet est improvisé et peut être répété.
Deux autres techniques qui nécessitent deux questions sont également fournies, ainsi qu’un exemple de présentation avec une carte de visite, sur un thème différent de PILE ou FACE.
Vous pourrez l’adapter à votre gout.

L’effet peut être répété de la même façon, avec des questions différentes, avec une carte de visite, sur un autre thème que Pile ou Face, etc.

Comme toute méthode basée sur les prémices du mensonge ou de la vérité, il y a toujours un risque d’erreur (volontaire ou non) de la part du spectateur, et le risque de laisser un soupçon de puzzle logique dans l’esprit du public.

Mais celle-ci aura moins l’air d’un puzzle.
Tout est justifié, et le fait de « mélanger » la pièce dans les mains est déconcertant.
Elle a l’avantage de paraître plus libre, et est très facile à improviser une fois que vous avez pris le coup.
D’autre part, il est facile de prévoir à l’avance une sortie si vous le souhaitez.

Elle peut être combinée avec d’autres méthodes de mon cru, ou avec l’effet « Dans quelle main ? » :

• « Coin games »
• « Cheat Hand »
• « Pigé Dédé »
• « Fifty-Fifty »
• etc., ou avec d’autres méthodes d’autres créateurs.
  Par exemple, retrouvez dans quelle main est la pièce, et ensuite proposez de trouver si elle est PILE ou FACE.

Les jeux binaires permettant de prendre une décision parmi deux possibles, sont
extrêmement anciens.

Par exemple :

• L’ Ostrakinda, est décrit par l’écrivain du 2eme siècle avant Jésus Christ, Julius Pollux,
  comme un jeu d’enfants de la Grèce antique, où le choix du rôle des deux équipes est fait en jetant une coquille ou un tesson de jarre, blanc d’un côté, et noir de l’autre.
  Il est considérécomme l’ancêtre de PILE ou FACE.
• « Capita aut navia » (« tête ou navire » en latin) dans l’Antiquité romaine, à partir du
  IIIe siècle av. J.-C.
• L’auteur utilisera une pièce de monnaie dans ce livret, pour les explications, mais rien ne vous empêche d’utiliser tout petit objet plat, ou une carte de visite, avec une information différente de chaque coté.

C’est l’avantage principal de cette méthode car elle ouvre des portes, avec autre chose qu’une pièce de monnaie, et en permettant d’autres présentations que le classique thème du pari ou du simple jeu.
Elle peut être faite avec d’autres informations plus captivantes que PILE ou FACE.

Biographie de Gérard ZITTA

Gérard ZITTA est un ancien ingénieur en électronique et Télécoms passionné de magie depuis son plus jeune âge (il est né en 1955).

Depuis plusieurs années, il écrit des livrets sur ce qu’il affectionne plus particulièrement, et sur sa vision de la magie avec les yeux d’un spectateur, plus que d’un magicien, ou d’un mentaliste.

Pour Gérard, la Magie n’est pas seulement sur scène ou à la TV, ou en prestations. Elle est dans la vie de tous les jours, et peut se faire à tout moment.

Il suffit d’être préparé (léger) ou d’avoir dans son répertoire ou dans sa tète, des effets “universels” simples et rapides ou de connaitre ou modifier des principes de base connus ou nouveaux, adaptables ou combinables entre eux ou des effets que l’on peut faire avec rien, ou avec des objets empruntés, usuels, ou des gimmicks invisibles ou qui ont l’air “normaux” , ou apparemment sans les toucher, etc…

Sa Magie est plus particulièrement adaptée au close-up, et parait improvisée aux yeux des spectateurs.
Ce qui importe pour Gérard, c’est la présentation, le détournement d’attention au sens large, et certains détails, plus que la méthode elle-même.
C’est de toucher avant tout le cerveau ou le coeur des spectateurs, plus que leurs yeux.
Sa vision peut ouvrir de nouveaux horizons et de nouvelles opportunités, aussi bien pour les amateurs que pour les professionnels.