Comédie Magique de Gaëtan BLOOM

Date : 1er mars 2017
Lieu : Double Fond
Tarif : de 16 à 25 euros
Horaire : 21h

Je poursuis mon marathon-spectacle sur Paris : pas loin d’une dizaine de spectacles vus sur Paris depuis le début de l’année 2017.

Semaine dernière, direction le Double Fond pour voir le spectacle de Gaëtan BLOOM : Comédie Magique.

Rien d’étonnant à ce que Gaëtan BLOOM se produise  au Double Fond,  étant un ami de longue date de Dominique DUVIVIER.

Le Double Fond est un endroit  mythique qui m’a donné la chance d’assister à de multiples conférences et spectacles du gratin de la magie française : David STONE en ce moment, Boris WILD, Sylvain MIROUF, Philippe SOCRATE… sans compter les têtes d’affiche internationales qui s’y produisent sur invitation de Dominique DUVIVIER. Endroit intimiste aussi, parfait pour assister à du close-up.

Pour en revenir au spectacle de Gaëtan, tout est dans le titre :  Comédie Magique.

Ce que vous ne verrez donc pas : de la magie condescendante et de la démonstration de toute puissance : Regardez comme je suis beau, comme je suis fort, comme je suis habile ….

Le spectacle n’est pas conçu pour impressionner un auditoire… mais pour faire rire et pour faire rêver, ce qui marque plus durablement l’esprit de son public.

J’ai vu des spectacles de magiciens qui sont également créateurs / vendeurs de tours et qui présentaient en spectacle tout… sauf  les créations qu’ils commercialisent.

Ce n’est pas le cas dans « Comédie Magique », on y verra quelques unes des créations de Gaëtan BLOOM (sa propre version des épingles enclavées et du fil hindou), mais également quelques inédits, non publiées (du moins à ma connaissance), dont un final aussi déjanté d’une carte dans un citron, lui-même dans une orange à l’intérieur d’un pamplemousse…

En résumé, un spectacle dans la pure tradition bloomesque qui ne décevra pas ceux qui partagent la même philosophie de la magie.

J’étais le seul magicien dans le public ce soir là (cela s’est su et tous se sont jetés sur moi à la sortie…).

Le public était conquis, … moi je l’étais déjà avant.