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J'ai remarqué que les définitions du mot illusionnisme sont un thème récurrent sur VM.

Je vous propose ici une petite citation de Ldislav Klima pour alimenter le débat mdr !!! ... Et surtout pour vous faire découvrir le style unique de cet auteur :

J’appelle illusion l’apparence d’existence d’un quelque chose qui n’est pas ; une apparence, cela dit, non pas vaine, nullifique, mais indélébile, une espèce d’existence, de réalité effective. Je qualifie d’illusionnisme (fictionnisme, apparentisme) la philosophie qui dit : le monde est par essence cette dite apparence. Le terme d’illusionnisme absolu me sert à désigner la doctrine selon laquelle tout absolument est apparence : selon laquelle l’illusoréité essentielle du monde est réalisée et développée méthodiquement et de propos délibéré dans toutes ses particularités constitutives : selon laquelle la tromperie, la supercherie constitue la tendance fondamentale du monde, la « fumisterie », le canular étant la loi de nature par excellence.

Ladislav Klima - Je suis la volonté absolue - Editions de la Différence - page 101

Enorme, non ? :)

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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(mode polémique on mdr )

Bien que très ancien dans la langue française, l'utilisation du mot illusionnisme pour désigner l'art du spectacle que nous connaissons bien est assez récente.

Fin du 19e siècle si on en croit ce sujet court mais néanmoins bien documenté :

http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/topics/361658/Re:__[Réflexion

Nous connaissions déjà les polémiques et les soucis posés par l'emprunt du mot "mentalisme", il s'avère que même l'emploi du mot "illusionnisme" pose problème !

mdr mdr mdr

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Mes chers amis,

(c’est par ces mêmes mots que commence le premier message de ce fil :) )

Je prends un congé sabbatique afin d’aller explorer le monde dans les mois à venir. Enfin, je veux dire… explorer le monde en tant qu’illusion et projection de la conscience. Ce qui va revenir, aussi à faire beaucoup d’introspection et de contemplation, vous avez compris. ;)

Je vais être moins sur la toile ces prochaines semaines et prochains mois et je voulais utiliser ce fil qui me tient particulièrement à cœur pour vous dire au revoir.

Ce sujet qui a été lancé presque comme une blague un jour de janvier 2012 a eu un sacré destin.

Pour certains, il est devenu le sujet le plus surréaliste de VM (et pourtant la concurrence était rude car en matière de surréalisme sur VM… ! :) ).

En tous cas, je reste convaincu que la question qui est au cœur de ce fil est la question la plus essentielle de l’existence (et peut être même encore plus essentielle pour nous qui sommes magiciens).

Il y a plusieurs manières de poser cette question et j’ai essayé d’aborder différents angles : (pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien, quelle est la nature ultime de la réalité, quelle est la réponse essentielle à la question « Qui suis-je ? »).

Je souhaitais vous remercier tous de votre intérêt,

Merci à Christian Girard d’avoir été un lecteur et un participant assidu de ce fil. Merci d’avoir été fort pertinent dans tes analyses. Merci des directions inattendues dans lesquelles tu as su relancer le débat. Merci de ta vigilance qui nous permet de pouvoir garder les pieds sur terre et, néanmoins, la tête dans les étoiles. ;)

Merci à Kristo d’avoir été dans fil, le digne représentant d’un rationalisme tolérant, d’un matérialisme ouvert à l’esprit et, aussi, de la logique et du bon sens sans lesquels toute quête spirituelle ou métaphysique serait condamnée à n’être que rêverie et spéculation. ;)

Merci à Evariste_M qui est peu intervenu mais qui a su montrer dès ses premières interventions qu’il avait parfaitement compris quel était le propos de ce fil. Je regrette que nous ayons peu rebondi sur ce que tu amenais car cela aurait pu nous emmener très loin. ;)

Merci à Jack Barlett pour son amitié, ses encouragements et merci d’avoir eu le courage de préciser sa vision métaphysique sur ce fil. ;)

Merci à ceux qui ont fait part, parfois, de leur agacement devant ce qui leur semblait être un discours sans queue ni tête, une masturbation intellectuelle ou un ensemble de sophismes fallacieux. Vos interventions étaient précieuses. ;)

J’aurais aimé vous parler encore d’autres auteurs et penseurs (ou plutôt de penseurs de la non-pensée mdr ! ). J’aurais aimé vous parler de Ken Wilber, de Alan Watts, de Stephen Jourdain, de Jean Klein et de tant d’autres…

Ce fil est déjà rempli de références… Tirez un seul de ces fils et toute la pelote viendra…

Je laisse le soin à ceux qui voudront poursuivre ce travail et cette discussion de le faire.

Pour ma part je fais poursuivre cette quête autour de cette « question la plus essentielle de l’existence ». Je vais aussi vivre, rire, aimer. Ça fait partie de la quête ça aussi ! Oh combien !

:);)

fou-web.jpg

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Il y a plusieurs manières de poser cette question et j’ai essayé d’aborder différents angles : (pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien, quelle est la nature ultime de la réalité, quelle est la réponse essentielle à la question « Qui suis-je ? »).

Je ne pense pas qu'on ait eu l'occasion de citer jusqu'à présent un grand penseur, qui a tenté une réponse :

A l'éternelle triple question : «Qui suis-je ? D'où viens-je ? Où vais-je ?», je réponds : «Je suis moi, je viens de chez moi, et j'y retourne.»

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A méditer lors de ton congé, avant de retourner chez toi ? mdr

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Syndrome du vrai croyant

Selon Robert Todd Caroll, le vrai croyant n'accepte ni arguments ni faits contredisant sa foi. Il serait donc sujet à une forme extrême de dissonance cognitive.

[...]

En psychologie de la religion, un trait de personnalité souvent évoqué est la clôture cognitive, c'est-à-dire le besoin pour un individu de trouver des réponses à ses questions, d'avoir une conception stable de la réalité, et le fait qu'à l'opposé l'ambiguïté (ne pas savoir à quoi s'en tenir à propos d'un sujet) le rend anxieux. Là encore, on peut faire ici l'hypothèse que les vrais croyants auraient une clôture cognitive importante.

Article à lire ici : CLIC

Personnalité encline à l'imagination

Les personnes ayant une personnalité encline à l'imagination ont un investissement important dans leur vie imaginaire, et tendance à la projeter dans la réalité extérieure. Cependant, cette structure de personnalité n'est pas pathologique, ces personnes n'en souffrant pas et ayant une bonne intégration sociale.

Les caractéristiques de la personnalité encline à l'imagination sont les suivantes :

le sujet passe le plus clair de son temps d’éveil à imaginer,

il a la capacité d'halluciner des objets et d’éprouver pleinement ce qu’il imagine « aussi réel que le réel »,

il rapporte des « vécus » tels que des expériences de voyances ou de sorties hors du corps,

il a du mal à différencier les événements imaginaires des événements réels,

mais il possède cependant une conscience sociale qui fait qu’il garde sa vie imaginaire plutôt secrète.

Les sujets rapporteraient aussi plus facilement des rêves extrêmement vivaces, voire des expériences de paralysie du sommeil : ce faisant, ils pourraient en conséquence avoir plus facilement des confusions de sources.

À lire ici : CLIC

La déréalisation

La déréalisation (DR est parfois employé) est une altération de la perception ou de l'expérience du monde extérieur qui apparait étrange ou irréel.

C'est un symptôme dissociatif qui se retrouve associé à d'autres dans un grand nombre de maladies psychiatriques et neurologiques. Ce symptôme est également rencontré, durant quelques secondes, lors de périodes de stress intenses et prolongés. L’expérience d'une déréalisation peut être extrêmement choquante pour ceux qui la vivent, et engendrer des niveaux d'anxiété extrême, ce qui renforce la déréalisation.

Source : CLIC

La dépersonnalisation

La dépersonnalisation (quelques fois DP) est une anomalie du mécanisme cognitif. Il s'agit d'un sentiment de perte de sens de la réalité, dans lequel un individu ne possède aucun contrôle de la situation. Les patients sentent avoir changé, et leur perception de la réalité est devenue vague, floue, ou manque de sens. Cela peut être une expérience choquante pour les individus qui, comme ils le disent, vivent dans un « rêve ». La dépersonnalisation est une expérience subjective de déréalité de l'individu en lui-même, alors que dans le cas de la déréalisation c'est le monde extérieur qui apparaît étrange.

Source : CLIC

  • 2 months plus tard...
Publié le

Il n’y a personne pour être une personne.

Il n’y a personne qui voit, il y a le fait de voir.

Il n’y a personne qui pense, il y a le fait de penser.

Il n’y a personne qui est là, il y a le fait d’être.

Celui qui croit voir, penser, être, n’existe pas.

Est-ce qu’il y a quelqu’un qui perçoit tout cela ?

Non, il y a le fait de percevoir.

Est-ce qu’il y a une entité qui est une conscience ?

Non, il y a de la conscience.

Suyin Lamour - La joie d’être

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

  • 4 weeks plus tard...
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Est-ce que le monde extérieur existe ?

[video:youtube]

Une vidéo intéressante même si elle risque d’être un peu confuse pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec tous ces concepts non dualistes.

Vidéo intéressante néanmoins pour, au moins trois raisons :

1) La question « Est-ce que le monde extérieur existe ? » est posée sans détour (c'est même le titre de la vidéo :) ).

2) Francis Lucille démontre que cette question présente un intérêt relatif et que la question essentielle est celle de la Conscience.

3) Francis Lucille pointe ensuite le réductionnisme et les deux erreurs de la vision matérialiste-rationaliste à savoir le fait, d'une part, d'assimiler la conscience au mental et, d'autre part, d'assimiler la matière à la réalité.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
En quelque sorte un gigantesque cerveau, un gigantesque être ! dans une échelle exponentielle.

baon-cosmic-ride-20131225.jpg

Merci Jack d'avoir exposé ton point de vue instructif. :D

Ton image me fait penser à cette œuvre d'Igor Morski, Nature, 2012. (Source image : Illusions de Brad Honeycutt, paru en octobre 2014) : Igor%20Morski%20Nature,%202012.jpg

Image de couverture analogue :

51SzKDB7dVL.jpg

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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