Claude RIX et ses 52 Partenaires

Ecrit par Hervé PIGNY
Éditeur : Mayette Magie Moderne
Nombre de pages : 144 pages
Langue : Français
Date de parution : 1995
Prix : 39€
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Le livre de Claude RIX traite du chapelet.

Après les notes et préface de Dominique DUVIVIER et Gaëtan BLOOM, sont décrits :

• La rencontre de Claude RIX avec son chapelet,
• Les principaux types de chapelet, périodiques et apériodiques (succinctement),
• Le chapelet proposé par Claude RIX,
• Des conseils sur l’apprentissage du chapelet, ainsi que des clefs mnémotechniques, bien que la mnémotechnie ne soit pas conseillée, car elle nécessite un peu trop de temps pour le rappel de la carte d’un rang (ou l’inverse). Un apprentissage «à la dure» (méthode «scolaire») sera plus laborieux, beaucoup moins subtil, mais permettra un rappel instinctif le moment venu.
• Une cinquantaine d’effets réalisables avec cette technique.

Le chapelet proposé par Claude RIX est numérique apériodique, c’est-à-dire qu’il ne comporte pas de séquence visible (apériodique), et qu’il faut apprendre la position numérique de chaque carte. Il peut donc être donné à l’inspection du public.

Il est pourtant organisé pour permettre des effets intégrés : la démonstration complète de tricherie au Poker de Dai VERNON, un tour de 3 cartes épelées, en anglais et en français, ainsi qu’un effet de transpositions, et d’huile et eau.

Le livre recèle de plusieurs effets tueurs, qui scotchent. Des effets perturbants, différents des effets visuels souvent rencontrés (apparitions d’as, fioritures, retournements, etc.). Je constate à l’usage que les effets produits avec un chapelet peuvent assez facilement vous inscrire dans les registres mentalistes…

Parmi les effets tueurs, ceux que je pratique sont la carte à la commande («le maître tour», comme dit Claude RIX, un miracle à chaque fois), la carte au nombre, les cartes épelées, la démonstration de tricherie au Poker de Dai VERNON, le tour impossible, et un divertissement amusant, le Joker Têtu.

Une partie des effets nécessite de se retourner, de porter un bandeau sur les yeux, ou de (faire) compter les cartes. De telles opérations nécessitent une présentation adaptée, elles doivent être amenées, à l’heure où la mode est plutôt aux effets flash, visuels et rapides.

Egalement, quelques effets proposés utilisent un téléphone ou un réveil. Leur réalisation me semble inconfortable (préparation, trucages, etc.).

Et d’autres effets encore, comme des effets de cartes blanches, deux tours utilisant un agenda…

J’ai eu la chance de travailler deux jours avec Claude RIX, dans le cadre d’un stage. J’y ai donc vu les effets, et découvert le personnage. J’ai beaucoup d’affection et de respect pour Claude RIX.

Il a sensiblement influencé ma magie et mon personnage, notamment dans la relation avec le spectateur, les façons de l’impliquer dans les effets, mais aussi dans la nature des effets, puisque j’utilise son chapelet depuis plus d’un an maintenant. Je ne manipule pas très bien, et le chapelet est donc devenu mon premier outil magique aux cartes, bien que pas uniquement.

Une lecture rapide du livre ne permet pas, je pense, de sentir la force des effets principaux. Pourtant elle est bien là, de véritables pépites d’or offertes à ceux qui voudront les chercher.

L’apprentissage d’un chapelet est un effort à consentir, qui nécessite une vraie motivation et un peu de temps. Je suis convaincu que nombre de cartomanes professionnels en utilisent un dans leur arsenal, parce qu’il permet d’être «autrement perturbant». Il requiert également d’apprendre un ou deux faux mélanges, ainsi que des changes de jeux (il suffit d’avoir des poches !).

J’aurais aimé vous donner des éléments comparatifs avec les écrits de Juan TAMARIZ et de Simon ARONSON, sur le thème du chapelet. Malheureusement je ne les ai pas encore lus.

Pour ceux que le chapelet intéresse, le livre de Claude RIX est un incontournable. Voir des démonstrations est également indispensable, pour comprendre la nature des effets obtenus.

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     Merci à Bruno SANVOISIN pour la relecture.