Les As Libres de Jean-Emmanuel FRANZIS

Date : Août 2002
Niveau : 2/3
Genre : Cartes
Sources : Armand PORCELL
Dans le même genre :
– Jeu Bicycle rouge l’unité

Il s’agit d’une version se basant sur l’apparence, non sur la réalité, et sur la théorie des fausses pistes célébrée par Armand PORCELL.

Comme à son habitude l’apparence sera plus troublante que la réalité et cependant la réalité finale apparente sera que le spectateur aura, sans s’en rendre compte, trouvé les quatre as.

Cette routine ne fait appel à aucune manipulation difficile

Certains diront que la donne du dessous est une hérésie, cependant elle est ici nécessaire et effectuée sur un temps faible. La simplicité n’est que dans l’apparence. En soit une double coupe est simple mais n’est pas simpliste, alors qu’un saut de coupe est simpliste pour contrôler une carte.

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Pour réaliser cet effet il est nécessaire de disposer des quatre as sur le dessus du paquet sans aucun ordre particulier.

Pour débuter, mélangez le jeu à la française en conservant les quatre as sur le jeu.

Avant de terminer votre mélange et de tenir le jeu dans la position de la donne en main gauche pelez un à un les trois premiers as sous le jeu. Après ces opérations, trois as se situent sous le jeu et un seul sur le jeu.

Demandez à une personne de votre choix, de choisir un chiffre entre 1 et 10. Une fois qu’il s’est décidé, compter lentement les cartes à partir du dessus sans inverser leur ordre. Puis posez ce paquet sur la table à votre gauche.

Une fois le paquet égalisé tenir le jeu en main gauche dans la position de la donne du dessous, et donnez les cartes une à une en débutant la donne par une donne du dessous. Quand le spectateur vous dit stop, arrêtez vous et égalisez le paquet.

Au lieu d’utiliser la donne du dessous, vous pouvez exécuter une double coupe qui aura pour effet d’amener un as dessus le jeu et ensuite donner les cartes normalement.

Après avoir égalisé le paquet, par double coupe amenez un as du dessous sur le dessus du jeu. Il est possible d’utiliser une double coupe pour opérer ce transfert. Cependant je préfère utiliser un mouvement particulier.

Vous tenez le jeu en main gauche dans la position de la donne et obtenez un break sous la carte du dessous du jeu. Votre pouce gauche est sur le dessus du jeu. Votre main droite tient le paquet en position classique de Biddle.

Vous exercez une pression sur la carte du dessus avec votre pouce gauche, en même temps vous tirez le jeu avec votre main droite à droite en retenant la carte du dessus et du dessous en main gauche. Vous posez les deux cartes tenues en main gauche sur le dessus du jeu. Puis vous effectuez une coupe glissée en main (Slip Cut), ce qui aura le même effet qu’une double coupe. Ce mouvement est, je pense, plus trompeur que la double coupe. En effet le paquet est manipulé nonchalamment.

Tenez le paquet en main droite en position Biddle à dix centimètres au-dessus de la table et demandez au spectateur de vous dire stop quand il le désire.

Vous laissez échapper les cartes et au stop vous arrêtez la cascade.

Vous déposez le paquet qui vous reste en main droite à droite des trois autres paquets.

La révélation

Vous faites constater qu’il vous est impossible de connaître le nombre de cartes contenu dans chaque paquet, sauf pour le premier qui a été établi en considération du nombre choisi, le second qui a été établi par une donne sur table. Mais pour les deux autres, il ne vous est pas possible d’en connaître le nombre.

Après ces remarques vous retournez faces en l’air les deux paquets du milieu et vous retournez faces en l’air la première carte du paquet à l’extrême gauche et du paquet à l’extrême droit.

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Merci à Bruno SANVOISIN pour la relecture.

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